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Photographie écoresponsable est un projet visant à évaluer les impacts environnementaux des pratiques en production de l’image imprimée, mettant à profit la recherche-création des artistes et en concertation avec des centres de production en photo.
Nous avons invité 3 artistes à participer à ces réflexions en développant un projet de recherche dans nos espaces, chacun lié à un de nos secteurs de production : Anne-Marie Bouchard en chambre noire, Cynthia Johnston à la microédition et Éloïse Plamondon-Pagé pour le volet impression numérique. Ces résidences leur donneront l’occasion de poursuivre leurs recherches et réflexions tout en cherchant à voir comment insuffler des nouvelles façons de faire ou des nouvelles pratiques plus largement.
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Ce projet est réalisé en partenariat collaboration avec L’imprimerie, SAGAMIE, ESPACES F et L’École d’art de l’Université Laval, et a été rendu possible grâce à l’appui financier du Conseil des arts et des lettres du Québec dans le cadre du Programme de partenariat territorial de la Ville de Québec.
Anne-Marie Bouchard
Mon projet s’articule principalement autour de la recherche de récupération des sels d’argent et de la création d’un jardin circulaire, pour récupérer les chimies usées et utiliser des plantes pour en créer de nouvelles. Je développerai des images en améliorant mes procédés et chimies alternatives, tout en faisant des recherches pour faciliter la récupération et/ou le recyclage des solutions utilisées. Je me servirai des sels d’argents récupérés artisanalement pour composer des collages avec les images. Tout ceci est très expérimental et encore théorique, le but de la résidence de recherche étant d’essayer. L’idée générale est de travailler avec des chimies le moins nocives pour l’environnement possible, et de réutiliser tous les produits du développement des photos afin de limiter la quantité de déchets et en créant autre chose en plus des images, plante/jardin ou matière réutilisable en création. Ce projet fait suite à la recherche amorcée en 2021 sur les procédés alternatifs de développement de pellicule.
Cynthia Johnston
A Butterfly Kiss (in geological time)
As a visual artist who is also a mother, I am concerned about the landscape of the future, and the possible irony of what I create in my photographic practice could be part of a greater cycle of micro-destructions that could contribute to the ailing earth. How can I effectively re-use materials, recycle them, and reduce my chemical footprint in my artistic practice as a photographer?
The presence of our pets has always been viewed as a gift by my family. They push us out of the walled spaces of our constructed human world and back into nature. For myself, the “dog walk” becomes a meditative daily departure from a sedentary existence. As a family we have anthropomorphized their lives, creating stories out of their nightly wanderings, their disappearances and returns, their quirks, their actions and interactions with other animals and with ourselves. Their individual histories invariably become deeply embedded in a shared family experience that has a nuanced language of its own. Over the years they have each brought immense delight, companionship, comfort, healing, worry and sorrow.
Through the observation of my family’s relationship with our pets and our pets with one other, along with fragments of fauna collected on my dog walks, I am making cyanotype and anthotype images as photograms or from digital prints on paper torn out of old books while using collected rainwater, discarded cooking water and/or melted snow to stop the sun’s sensitizing process. These images will then be handbound into several small books.