Cette année, c’est Michel Hardy-Vallée qui reçoit la bourse de parrainage et Catherine Canac-Marquis qui reçoit le soutien au développement.

 

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Image ci-haut : Michel Hardy-Vallée












Biographies

Michel Hardy-Vallée, Ph. D. est historien de la photographie, commissaire indépendant et Chercheur invité au Gail and Stephen A. Jarislowsky Institute for Studies in Canadian Art de l’Université Concordia. Ses recherches s’intéressent au livre de photographie, à la narration visuelle, à la bande dessinée, aux pratiques interdisciplinaires ainsi qu’à l’archive, dans les contextes québécois et canadiens. Elles ont été diffusées dans les revues History of Photography, Ciel Variable, ainsi que par le biais de différents ouvrages collectifs et conférences. Il travaille présentement sur une monographie du photographe montréalais John Max (1936-2011), et collabore à différents projets de livres photographiques présentement en développement.

 

 

Catherine Canac-Marquis est une photographe originaire de la ville de Québec au Canada. Son plus récent travail examine les écosystèmes et les géosystèmes désertiques du Sud-ouest américain, abordant les grands enjeux environnementaux de notre siècle, tels que la rareté de l’eau, la préservation des milieux naturels, la désertification et les changements de climat. Elle travaille presque exclusivement avec la photographie moyen format et son approche privilégie la recherche scientifique, la collecte de donnée et les études sur le terrain. Elle a récemment cofondé Envelope, un collectif qui se veut de souligner le travail de femmes dans l’industrie de la photo et du documentaire, où la rencontre de diverses pratiques inspire de nouvelles collaborations. Elle est également militante pour la fondation Surfrider, qui se consacre à la protection des océans et des plages du monde entier, afin que tous puissent en bénéficier de manière récréative et écoresponsable. Elle détient un baccalauréat en beaux-arts avec distinction de l’Université Concordia et a récemment terminé un microprogramme de deuxième cycle en changement climatique à l’Université Laval. Elle poursuit actuellement un baccalauréat en sciences de l’environnement et développement durable entre l’Université Laval et l’Université de la Californie à Los Angeles (UCLA). Son travail a fait l’objet d’expositions solos et de groupe au Reykjavik Museum of Photography (Reykjavik, 2019), à la galerie The Letter Bet (Montréal, 2018) et à la Gallery 44 | Centre for Contemporary Photography (Toronto, 2017).

 

 

 

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Michel Hardy-Vallée

Michel Hardy-Vallée travaille sur un ouvrage basé sur les archives nouvellement redécouvertes du photographe montréalais John Max (1936-2011). Ce fonds d’images demeure à ce jour inédit, à peu d’exceptions près. La finalité du projet est un livre photographique en six séquences, auxquelles seront intégrés de courts fragments textuels. Une introduction et des notes de fin de volume offriront un complément d’information en détaillant respectivement la démarche de l’ouvrage et le contexte historique des images.

 

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Les images qui seront présentées dans le livre sont tirées des négatifs, planches contact et épreuves préservés par la succession John Max et réalisés entre 1956 et 1964. Il s’agit principalement de portraits montrant des artistes montréalais dans une variété de contextes : ateliers, domiciles, institutions d’enseignement, occasions de célébration, performances, tournages, vernissages et autres événements culturels. Plutôt qu’une histoire ou une sociologie de l’art utilisant des moyens narratifs académiques, l’ouvrage vise à offrir un point de vue par l’image sur la scène artistique de Montréal à une époque où son importance globale se détermine.

 

 

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Sungazing, Catherine Canac-Marquis    

Dans « Sungazing », Catherine Canac-Marquis poursuit la tension entre la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre et la menace environnementale que les initiatives d’énergie propre peuvent poser aux terrains sur lesquels elles sont construites. L’État de Californie, par exemple, prévoit d’obtenir 100 % de son électricité à partir de sources d’énergie propres d’ici 2045. Cependant, les infrastructures nécessaires pour répondre à cette demande mettent des millions d’hectares de zones protégées sous la pression du lobby de l’énergie solaire. Ainsi, la série Sungazing présente une vision lyrique de l’énergie solaire en parallèle avec son exploitation.

 

« Ponctuées d’allusions au soleil, mes images oscillent entre la représentation de la faune et d’autres formes de biodiversité adaptées au désert et à son immensité, les conséquences visibles du changement climatique, et les infrastructures permettant la production d’énergie propre et renouvelable. Je m’intéresse à l’impact du développement solaire sur les valeurs de conservation dans les déserts californiens et à la manière de parvenir à un plan équilibré pour aborder à la fois la préservation de la biodiversité et la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Parce que les installations solaires à grande échelle transforment les terres où elles se trouvent en un nouveau type d’environnement bâti, je cherche à souligner l’importance de comprendre un écosystème avant de le changer irrévocablement. »