Dans des images exploitant le potentiel esthétique de la duplication numérique, Annie Baillargeon utilise son propre corps à la manière d’un motif de papier peint ou de papier d’emballage. Des silhouettes mécaniques évoluent dans des situations absurdes où la répétition des mêmes gestes génère des rythmes graphiques élaborés. Ces trames abstraites évoquent des systèmes d’écriture ou de codage, langages artificiels témoignant d’une tentative de création de signalétiques ludiques et insensées.
Vernissage
27 février 2004 20:00 - 22:00