Les images éphémères de John Steck, les œuvres cinétiques et sonores de Pascale LeBlanc Lavigne, les photographies performées de Michelle Lacombe et l’intervention in situ de Lucie Rocher forment un collectif réunissant d’improbables rencontres de sens. La photographie y apparaît de façon oblique ; elle est suggérée, malmenée, sous-jacente, latente, presque absente. L’extrême limite du risque étant peut-être la disparition, la destruction, la souffrance ou la mort, Je n’ai du reste rien de spécial à vous dire révèle différentes manières de porter, de réfléchir ce qu’il en reste. Pour ainsi faire voir les résidus, les traces qui surviennent quand quelque chose nous échappe.
L’exposition fait partie de la programmation Inventer le risque, qui invite à reconsidérer nos façons de faire la création et de penser l’image.