Les tableaux aux allures abstraites de Jérémie Lenoir nous emmènent dans un imaginaire plastique émanant des industries situées en marge de nos villes. Carrières, chantiers, serres, friches et toitures sont scrutés des airs pour mettre en évidence des motifs issus des structures et installations bâties avant toute chose pour servir à une fonction. Au-dessus des paysages français et québécois, il est possible de voir la façon dont les activités humaines à grand déploiement tracent des formes aux géométries variables à la surface des territoires. Les lieux apparaissent exempts de présence humaine visible, sans pour autant sembler désertés; ils ont été conçus et construits par l’homme pour accueillir ses activités diverses. Et continueront de s’accumuler les stigmates sur ces paysages transformés, qui deviennent ainsi en quelque sorte les portraits d’une société vannée.
Jérémie Lenoir souhaite remercier VU et plus particulièrement Anne-Marie, Jacynthe et Hubert, l’OFQJ et plus particulièrement Nadia et Monika, Lachute aviation et plus particulièrement Antoine et Luc, Marcel et Normand, Sergio Veranes, Studio Ludo et plus prticulièrement Jérôme et Jérémie.

