L’installation photographique Post-Olympiques / Olympic Afterlife interroge les réalités post-olympiques, complexes et souvent controversées, qui sont liées à de profondes transformations urbaines et sociales causées par la tenue des Jeux olympiques (JO). Pour le duo d’artistes, la diversité des imaginaires et les reconfigurations potentielles de ces lieux sont susceptibles d’opérer des formes de résistance devant certains discours dominants. Dans le meilleur des scénarios, les JO sont utilisés comme leviers politiques pour développer les secteurs négligés des villes alors que, dans un contexte dystopique, ils peuvent devenir des cadeaux empoisonnés qui laissent en héritage une large dette publique et des éléphants blancs souvent difficiles à entretenir.

Biographie

Virginie Laganière est titulaire d’un baccalauréat et d’une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal. Elle a également poursuivi des études en son et vidéo à l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris. Jean-Maxime Dufresne est, quant à lui, récipiendaire d’un baccalauréat en architecture de l’Université McGill (programme d’échange avec l’Universidad de los Andes à Bogotá), ainsi que d’une maîtrise en communication, médias interactifs de l’Université du Québec à Montréal. Leur travail de collaboration cumule des expériences de résidences et des expositions au Canada et à l’international. Récemment, leur travail a été présenté à Homesession (Barcelone, ES, 2012), Action Art Actuel (Saint-Jean-sur-Richelieu, CA, 2012) et à la Fonderie Darling (Montréal, CA, 2010).

Vernissage
3 mai 2014