Ce projet de résidence prendra la forme d’une exploration photographique abordant les sujets de la transmission, de la mémoire et du retour. En me concentrant à la fois sur un espace naturel et un espace domestique, j’identifie des éléments et construit un dialogue entre les notions d’enracinement et de déracinement, de mémoire et d’oubli, de pérennité et de vulnérabilité. J’ai pensé aux vivaces comme à des plantes survivantes, elles résistent aux saisons, aux temps cléments comme arides, elles reviennent, pour la plupart, années après années. L’espace du jardin agit ici comme espace double. C’est un espace de travail et de dédication, mais aussi de réminiscence et de transmission, une fiction pour pouvoir aborder ta vie avant la déportation.

