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VU et Ahkwayaonhkeh sont heureux d’annoncer le projet d’alliance Aux confluents de l’Akiawenhrahk

 

Aux confluents de l’Akiawenhrahk s’inscrit dans la continuité de Yahndawa’: portages entre Wendake et Québec (2020-2022), un échange bâti par le collectif Wendat et VU dans lequel des artistes des deux communautés ont été invité·e·s à collaborer et à co-créer, avec le soutien d’organismes artistiques. En février 2023, Ahkwayaonhkeh, un nouveau centre d’artistes Wendat, est mis sur pied.

Ahkwayaonhkeh et VU ont donc décidé de s’allier pour continuer de cultiver les relations en vue d’un meilleur vivre-ensemble entre les deux communautés artistiques. L’objectif de cette alliance est entre autres de développer des collaborations et des pratiques plus inclusives pour les artistes et les organismes. D’un point de vue organisationnel, il s’agira d’une occasion pour échanger, se questionner et repenser les modèles structurels existants dans notre milieu artistique.

Dans cet esprit, Ahkwayaonhkeh investira l’une des galeries de VU pour l’année 2023-2024 en y proposant sa première programmation. Des formations et des ateliers de sensibilisation seront également offerts aux membres des deux communautés artistiques. À l’automne 2024, une publication numérique sera mise en ligne afin de rendre accessible les démarches, les apprentissages et les réflexions développés pendant le processus.

Pour mettre en action nos volontés et valeurs, nous serons accompagné·e·s par La Boîte Rouge Vif, un organisme ayant pour mandat la préservation, la transmission et la valorisation des patrimoines culturels communautaires par une approche de co-création. Le comité Kwatriho’tat (signifiant « écoutons tous·tes attentivement ») – réunissant trois membres de chaque centre – veillera quant à lui au bon déroulement du projet.

 

Ce comité a aussi travaillé sur une déclaration d’espace sécuritaire qui est énoncée au début de tous les évènements de l’Alliance, afin de veiller collectivement au maintien d’un milieu bienveillant : 

« À VU et Ahkwayaonhkeh, l’on croit que chaque personne mérite d’être traitée avec dignité et dans le respect mutuel. Notre objectif est d’offrir un milieu de travail qui promeut l’équité en termes d’accès à la parole et qui interdit le harcèlement, la violence et les pratiques discriminatoires. Nous considérons qu’il est aussi de la responsabilité de chaque personne présente d’assurer un espace sécuritaire, tolérant et inclusif. »

 

Chaque mois, une section de nos infolettres respectives est consacrée aux activités de l’alliance.
Abonnez-vous pour rester informé·e·s de ce projet : infolettre d’Ahkwayaonhkeh / infolettre de VU

Nous remercions le Conseil des Arts du Canada pour son soutien.

 

 

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« Kanata: L’héritage des enfants d’Aataentsic »
—Projection au Cinéma Beaumont

VU et Ahkwayaonhkeh, en collaboration avec le Cinéma Beaumont, ont présenté le film Kanata: L’héritage des enfants d’Aataentsic, le mercredi 22 novembre à 19h.

Dans ce documentaire, René Sioui Labelle retrace l’itinéraire de ses ancêtres wendats. Il y arpente le territoire, recueille des images et rencontre des personnes, pour la plupart originaires de Wendake. Y sont évoqués le rapport entre l’être humain et son environnement, la reconnaissance et la transmission du patrimoine, la défense des droits des autochtones, et une spiritualité unique fondée sur la diplomatie et le respect.

Si vous souhaitez voir le film mais que vous ne pouviez pas être là, sachez qu’il est disponible gratuitement sur le site de l’Office national du film du Canada : www.onf.ca

 

 

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Atelier sur les alliances wendat

Le 7 décembre dernier, nous avons offert à des travailleur·euse·s culturels un atelier sur les alliances. Donné par l’historien Jean-Philippe Thivierge, celui-ci a permis aux personnes présentes d’en apprendre davantage sur les enjeux autochtones et la notion d’alliance chez les wendats. Cette forme de réciprocité basée sur la recherche d’équilibre dans l’échange et l’expression du respect mutuel est un enseignement précieux qui nous mène à réfléchir sur la manière de l’inclure dans un contexte culturel artistique et actuel.

 

Vous pouvez écouter la version balado de cet atelier ici!

 

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Cinéma autochtone des Amériques
—Projection de courts métrages autochtones commissariée par Nicolas Renaud

En collaboration avec le Cinéma Beaumont
Projection suivie d’une discussion avec ce dernier
Lundi 12 février à 19h

 

Détails 

 

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Appréciation ou appropriation ?
—Discussion sur l’appropriation culturelle dans un contexte de création

Avec Catherine Boivin, Noel Habel, Angela Marsh et Marilou Craft et les médiatrices Sarah Toung ondo et Andrée Levesque Sioui.

Jeudi 15 février de 9h30 à 12h30
Dans le cadre du Campus Multi dans le hall de la Charpente des fauves
Ouvert à tous·tes et gratuit.

 

Détails

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Rencontre de l’équinoxe

Mardi 26 mars nous avons profité de cette période d’équinoxe pour nous rassembler, réfléchir et partager nos visions et nos rêves pour l’Alliance. Merci à toutes les personnes qui contribuent, en continu comme ponctuellement, de près ou de loin, aux avancées de celle-ci.

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Soleils Atikamekw
—Projection du film suivie d’une discussion avec Chloé Leriche et Jacques Newashish

Manawan, 1977. Un véhicule tombe dans une rivière près d’une communauté autochtone. Deux Québécois s’en tirent, mais cinq Atikamekw perdent la vie. Si la police conclut à un accident, pour les familles des victimes, des questions demeurent sans réponse. Récit historique, poétique, choral – Soleils Atikamekw est inspiré des rêves, impressions et souvenirs des proches des cinq victimes. Dans une démarche intime et humaniste, la cinéaste implique les familles devant et derrière la caméra. Se rencontrent alors documentaire et fiction dans un film bouleversant sur le deuil, l’injustice et la mémoire.

La projection sera suivie d’une discussion avec la réalisatrice Chloé Leriche et le comédien et artiste multidisciplinaire Jacques Newashish.

Mercredi le 8 mai à 19h
Au Cinéma Beaumont
12$

Vous pouvez réserver votre place en cliquant sur le lien suivant : https://cinemabeaumont.ticketacces.net/fr/organisation/achat/recherche-automatique.cfm?RepresentationID=179&SectionsID=1

 

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Plusieurs principes clés de la relationnalité et des souverainetés autochtones et 2ELGBTQIA+
—Discussion avec Léuli Eshrāghi et arkadi lavoie lachapelle, guidée par Myriam Le Lan

Cette discussion portera sur des pratiques artistiques, commissariales, gestionnaires et pédagogiques autant ancrées dans le vivre ensemble que dans l’apprivoisement de l’altérité, en vue d’apporter un cadre tangible aux réflexions en cours pour l’Alliance des centres d’artistes autogérés Ahkwayaonhkeh et VU. En partant des contributions des artistes et commissaires arkadi lavoie lachapelle et Léuli Eshrāghi au numéro 3 : Souverainetés de la revue Cigale de 2022, les invité·e·s discuteront avec Myriam Le Lan de principes clés de relationnalité et des souverainetés autochtones et 2ELGBTQIA+.

 

Mardi 7 mai de 13h30 à 16h30

Hall de la Charpente des fauves

Ouvert à tous·tes et gratuit

 

Vous pouvez réserver votre place en cliquant sur le lien suivant : https://forms.gle/YEwh8hCQoUH5u5TK8

 

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Traverser les saisons
Espaces-temps autochtones
—Cycle de projections co-commissarié par David Nadeau-Bernatchez et Nicolas Renaud
Alliance entre VU, Ahkwayaonhkeh et le Cinéma Beaumont

Ahkwayaonhkeh, le Cinéma Beaumont et VU sont plus qu’heureux d’annoncer le cycle de projections Traverser les saisons : espaces-temps autochtones, co-commissarié par David Nadeau-Bernatchez et Nicolas Renaud, qui se déroulera de l’automne 2024 à l’été 2025.

De l’extrême nord au plein sud de notre continent, les rapports à la Terre et au territoire, au monde des Esprits et des ancêtres fondent les cultures autochtones. Quels enseignements de cet héritage peut-on entendre dans le monde actuel ? Qu’est-ce que le cinéma peut accomplir pour les rendre tangibles ? Partant des œuvres lumineuses de Zacharias Kunuk et Óscar Catacora, nous vous proposons une immersion dans des territoires où se vivent, ou se rompent ou résistent, de tels rapports au monde.

Les territoires autochtones portent des espaces mentaux. Le Nord que les films du cinéaste inuk Zacharias Kunuk incarnent, c’est l’immensité plate d’un horizon parsemé de trajets et de milieux de vie, c’est le blizzard comme rémanence des esprits et des ancêtres. Plus au Sud, c’est parmi les sommets andins du Pérou que le cinéaste aymara Óscar Catacora tisse de semblables relations, lui qui nous lègue deux longs-métrages dramatiques déroutants et émouvants avant de disparaître prématurément en 2021, à l’âge de 34 ans. Aussi éloignées leurs œuvres soient-elles, elles se miroitent. Kunuk et Catacora expient la violence culturelle et spirituelle du colonialisme, filment avec amour leurs communautés et conjurent le maintien de la communication avec les esprits du territoire. Leurs films dilatent le temps, exaltent l’environnement naturel, hypnotisent et brouillent la frontière entre le monde physique et celui des esprits.

Depuis des siècles, les mondes autochtones incarnés par les films de Kunuk et Catacora rencontrent ceux de l’homme blanc. Cette histoire est faite de blessures profondes. Pour repenser les implications de ces rencontres, notre cycle propose également l’un des joyaux du cinéma-direct de Pierre Perrault. Le Mouchouânipi, territoire ancestral et mythique des Innus et des Naskapis, en sera la terre d’accueil.

 

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Une journée dans la vie de Noah Piugattuk
Zacharias Kunuk
Jeudi le 21 novembre à 19h

Ce film magistral raconte un événement s’étant déroulé dans la terre de Baffin en 1961. Noah, un Inuit représentant son groupe de pêcheurs, négocie longuement avec un « Boss » délégué par le gouvernement canadien (« Isumatuk » en inuktitut, « celui-qui-pense-pour-nous »). Avec une présence incroyable, le film suit le fil des échanges, silences et sous-entendus. Le conflit des cultures est sourd mais central, et les écueils du rôle du traducteur y sont incarnés avec une grande finesse. En partie auto-biographique pour le réalisateur émérite Zacharias Kunuk, le film repose sur le jeu d’acteurs hautement complices et une photographie magistrale de Norman Cohn.

Les co-commissaires David Nadeau-Bernatchez et Nicolas Renaud seront présents pour introduire le cycle et les galeries de VU et Ahkwayaonhkeh seront ouvertes après la projection pour discuter autour d’un verre.

Une journée dans la vie de Noah Piugattuk.
Zacharias Kunuk, Isuma, 2019, 112 min.
Jeudi 21 novembre à 19h au Cinéma Beaumont
541, rue Saint-Vallier Est, 4ème étage
12$

Vous pouvez réserver votre place en cliquant sur le lien suivant : https://cinemabeaumont.ticketacces.net/fr/organisation/representations/index.cfm?EvenementID=181