Sous le chaos apparent des décharges publiques se cache un ordre d’une précision géométrique, que Rodrigue Bélanger s’efforce précisément de divulguer. Photographiant tas de ferraille et autres monticules, Bélanger réorganise la matière périmée par des jeux de symétrie et propose des monuments photographiques réhabilitant l’usé. Du cœur de ces amoncellements de rebuts élevés à la mémoire de ce dont plus personne ne veut, le photographe fait naître des fantasmagories évoquant des figures humaines ou animales, voire d’inquiétants portraits de robots.
Vernissage
26 mars 2010
17:00 -21:00