Pleine de finesse et de curiosités, l’œuvre de Diane Landry propose des transformations d’objets utilitaires en événements inopinés. Elle nous présente maintenant une installation intimiste et déstabilisante où des essoreuses à salade servent étonnamment un ancien procédé d’animation de l’image, le «zootrope». Des petites fenêtres pratiquées dans les contenants de plastique permettent de percevoir de courtes boucles filmiques d’actions simples. Les gestes deviennent obsessifs et l’ensemble parle du rêve contradictoire de s’évader d’une routine aliénante qui représente aussi une stabilité confortable. La ronde des essoreuses s’accomplit dans un rythme intermittent et la roue des actions quotidiennes n’a ici plus rien de trivial.
Vernissage
13 octobre 2006
20:00 -22:00