L’exposition collective qui fait suite au laboratoire de création dans les galeries de VU et l’Oeil de poisson réunissant aussi bien la photographie, la sculpture, l’installation, le dessin que la performance.

Ce projet est réalisé grâce au soutien financier du gouvernement du Québec et de la Ville de Québec dans le cadre de l’Entente de développement culturel.

Biographie

Steffie Bélanger
Native de Sainte-Anne-des-Plaines, Steffie Bélanger vit et travaille à Montréal. Bachelière de l’Université Concordia, elle est actuellement à la maîtrise en arts visuels et médiatiques à l’UQÀM. Sa première exposition solo d’envergure, L’utilité de l’inutilité, a été présentée à la salle Alfred Pellan à Laval, commissariée par Manon Tourigny. Elle prend part à la résidence Artist at Work à la galerie FOFA en 2016 et à une résidence d’Est-Nord-Est en 2015. Lauréate d’une bourse du CRSH, ses recherches posent l’hypothèse que l’objet d’art est fondamentalement et heureusement inutile.

Le moteur de sa démarche demeure la notion de sculpture-performance, intégrant le corps comme un matériel à l’œuvre. Elle construit des sculptures en revisitant les techniques de l’ébénisterie, tout en y ajoutant des dispositifs manipulables. La sculpture devient ainsi activable et conséquemment, fait état de son dysfonctionnement, car le geste ne va nulle part. L’apparence formelle suggère une ambigüité esthétique entre la prothèse, le mobilier et le jouet.


Émilie Bernard
Native de la Gaspésie, Émilie Bernard vit et travaille à Québec. Depuis 2011, elle a présenté son travail et réalisé plusieurs résidences de création au Québec et à l’étranger, notamment aux États-Unis, en Finlande, en Islande et en Arménie. Ses projets ont été appuyés à plusieurs reprises par le Conseil des arts et des lettres du Québec, le Conseil des arts du Canada et Première Ovation.

Son travail se définit par un grand déploiement de pièces et une sensibilité pour la collection. Elle étudie des sujets évoquant le paysage, la nature ou l’architecture afin de créer des objets et des dessins à la fois bruts et délicats, épurés et complexes. Jouant avec la répétition et l’accumulation, ses pièces composées de subtils détails deviennent des fragments d’inventaires et se déploient parfois tels des motifs dans le but ultime de s’insérer dans des installations.


OBV
OBV vit à Québec depuis toujours et y travaille depuis longtemps. Designer graphique de formation, il a aussi étudié les arts plastiques et le design textile. Il a présenté son travail dans des centres d’artistes, des galeries et des événements au Canada, en France, en Belgique et en Finlande. Il agit également à titre de commissaire et d’organisateur d’événements pour le Salon Nouveau Genre, Fait main, Bang! Zine et Millimètres Carré Cube.

Il dessine et fabrique, de façon artisanale et en petites séries, des objets en textile et en papier. Sa pratique en arts visuels est centrée sur l’image dessinée et se décline sous forme d’œuvres, de publications ou d’estampes. Son travail est un effort de documentation et d’inventaire de son expérience de la réalité. Celui-ci prendra forme de façon réaliste, naïve, libre ou factuelle dépendant des sujets, des supports ou des moments.


Cynthia Fecteau
Auteure/commissaire
Native des Cantons de l’Est, Cynthia Fecteau vit et travaille à Québec. Auteure et critique d’art, elle a commencé son parcours en obtenant une maîtrise en arts visuels à l’Université Laval. Outre ses textes d’analyse publiés dans Espace, art actuel, ETC MEDIA, Zone Occupée, Les Cahiers de la Galerie et Le Sabord, elle a poursuivi ses recherches lors de résidences à Québec, à Chicoutimi et en France.

Interpelée par les formes de connaissances sensibles en philosophie et en création, notamment les concepts d’écosophie, d’être-au-monde et de collectivité, elle s’intéresse à leurs manifestations concrètes en littérature et en arts actuels. Le paysage suscite pour Cynthia Fecteau un besoin de parole poétique. C’est l’affect sous-jacent à sa démarche d’auteure, celui de se tenir parfois en périphérie de la sphère critique quand l’écriture sur l’art devient le creuset de toute une population de mondes fictifs et de mises en doute des habitudes de regards.

Mathieu Fecteau
Originaire de Portneuf, Mathieu Fecteau y travaille toujours dans son pittoresque atelier rural. Il a une formation de sculpteur à la MMAQ et a étudié à l’Université Laval. Ses œuvres ont été présentées au Québec, en France et en Belgique. Il a été récompensé par une nomination au prix Videre d’artiste de la relève de l’année et a reçu le titre de personnalité culturelle de la région de Portneuf au Gala Personnalités Martinet/CJSR.

Le travail de Mathieu Fecteau s’élabore majoritairement autour de sculptures-machines participatives intégrant une mécanique réelle et parfois de la nourriture. Intégrant des matériaux de récupération ou détournés, elles démontrent un parti pris pour le bricolage heureux. En s’activant, les sculptures deviennent un jeu où la mécanique élémentaire se déploie joliment dans la complexité des structures. Mathieu Fecteau veut fabriquer un patrimoine matériel traduisant la société par le biais de l’objet, des techniques et des relations humaines.

Nathalie LeBlanc
Nathalie LeBlanc vit et travaille à Québec. Elle détient une maîtrise en arts visuels de l’Université Laval. Ses vidéos ont fait partie de plusieurs expositions collectives à Québec, à Montréal et à Toronto. En 2015, elle présentait ses œuvres vidéo lors de sa première exposition solo à Avatar. Elle est récipiendaire de la bourse AFDU Québec en arts visuels en 2015, de la bourse Hydro-Québec en arts visuels en 2015 et d’une bourse de création et de production de Première Ovation pour son projet Vidéo-parc en 2016.

Nathalie LeBlanc réalise des montages vidéo et des collages en modifiant des images, des sons, des objets. Elle altère des photographies, des séquences de films, des images tirées de webcam, des reproductions, de même que ses propres captations. Son travail est motivé par un désir d’investigation : celui de saisir, de retravailler et d’épuiser le contenu ou la forme d’un fragment.

Jean Michel René
Jean Michel René est un jeune artiste originaire de Québec. Il a fait ses études à l’Université Laval au baccalauréat en arts visuels et médiatiques. Récemment, il a présenté son travail performatif lors d’une soirée organisée par le collectif Za-oum à l’Espace Cercle Carré à Montréal. Il a également pris part à plusieurs soirées de performances ainsi qu’à divers événements artistiques dont Les Cabarets mobiles du Mois Multi en 2016 et le LAB 2 : Mobilité et déplacement en 2015. À l’été 2016, il présente des images de la série Ground / Au sol dans l’exposition collective Titre de rêve à Québec.

Jean Michel René poursuit une recherche artistique fortement teintée d’une utilisation de l’image et du corps. Il aborde la temporalité à travers sa recherche, d’où son intérêt pour la photographie et la vidéo.

Olivier Roberge
Olivier Roberge vit et travaille à Montréal. Ébéniste de formation, il est un artiste multidisciplinaire dont les champs de prédilection sont la sculpture, le dessin et la photographie. Ses œuvres ont été exposées à MATERIA, à la Galerie Espace Projet, à Regart, ainsi qu’à la Foire en art actuel de Québec et, dernièrement, à la Foire de Saint-Lambert. Comme membre du duo E&O, il a exposé au Musée national des beaux-arts du Québec en 2011 et 2013. Ses œuvres font partie de collections privées (Desjardins) et publiques (Affaires mondiales Canada).

Olivier Roberge s’intéresse au monde de l’enfance et sa formation en ébénisterie artisanale l’amène naturellement à la maquette. Qu’il travaille la photographie, le dessin ou la maquette, la question de l’échelle est toujours un élément central. Il réalise des paysages miniatures, donne forme à des mondes poétiques où se rencontrent nature bucolique et technologie, imaginaire et lucidité, ainsi que passé, présent et futur.

Collaboration

oeil de poisson
Vernissage
30 juin 2017 17:00 - 21:00
Jean Michel René
Émilie Bernard
Olivier Roberge
Nathalie Leblanc
OBV
Steffie Bélanger
Cynthia Fecteau
Mathieu Fecteau