Réfléchissez avec nous cette notion en résonance avec les expositions en cours à VU et votre propre expérience. Dégradation de l’image, mort, désuétude de certaines pratiques : la perte annonce t-elle la fin ou est-elle un passage ?

Une table-ronde abordant le sujet sera animée par l’artiste et commissaire Hélène Matte qui est également l’auteure du texte* accompagnant nos expositions de la rentrée, Trauma de Joan Fontcuberta et Espaces périphériques de Katia Gosselin. Les artistes Moïa Jobin-Paré et Annie St-Jean, qui participent quant à elles à l’exposition Adieu la photographie présentée à la Maison Hamel-Bruneau jusqu’au 17 décembre, viendront partager leur démarches et échanger avec nous.

Notez qu’il n’est pas nécessaire d’avoir visité les expositions mentionnées pour participer.

* Il se passe quelque chose quand les visages tombent est disponible en ce moment dans nos galeries et sur notre blogue Pratiques photographiques.

Biographie

Hélène Matte est une poète issue des arts visuels qui dit, une artiste plasticienne qui écrit. Interdisciplinaire, son parcours traverse l’art-action, le dessin et l’écriture. Prolétaire culturelle, elle travaille tantôt comme directrice artistique ou commissaire, coordonnatrice ou administratrice, tantôt médiatrice ou conférencière. Hélène Matte combine ces différents éléments selon les occasions et les contextes. Doctorante en Littérature, art de la scène et de l’écran à l’Université Laval, auteure de nombreux articles sur l’art, elle privilégie une diffusion hors-livre de sa poésie par le biais de disques, de vidéos, de lectures publiques et de spectacles. Elle compte à son actif plusieurs expositions et performances en Europe, au Canada et ailleurs dans les Amériques.

Après des études en joaillerie et en arts plastiques à Montréal, Annie St-Jean s’installe à Inverness où elle travaille pour le Musée du Bronze. Depuis quelques années, elle se penche sur la photographie argentique qui lui permet d’exploiter les hasards contrôlés. Elle explore particulièrement l’usage du sténopé. Elle a réalisé deux expositions individuelles : Hiver Tripatif (Espace Hortence, 2014) et  Paysages : richesse collective rurale (Musée du Bronze d’Inverness, 2015).

Après des études cinématographiques et musicales au niveau collégial, Moïa Jobin-Paré poursuit sa formation de percussionniste et de bricoleuse audio-visuelle autodidacte. En 2009, elle s’établit à Québec où elle intensifie son activité de peintre et de vidéaste.. Influencée par une tradition artistique familiale, elle a développé une technique de grattage sur photographie argentique. Elle a développé une technique de grattages sur photographies argentiques et en fait des expositions et des court-métrages originaux. Son premier court-métrage 4min15 au révélateur (coproduit avec La Bande Vidéo) a été présenté en sélection officielle dans plus de quarante festivals à l’international en plus de remporter un prix au prestigieux festival d’animation d’Annecy en 2016.