On connaît de François Chevalier son obsession pour les insectes et les œuvres gravées qu’ils lui ont inspiré. Invité en résidence dans les laboratoires de VU, il a saisi l’occasion pour renouveler sa démarche, passant de l’estampe au photogramme. De minuscules résurrections rend compte de cette première incursion dans le domaine photographique. Échappant à la prise de vue, Chevalier fabrique ses négatifs. Les insectes ne sont plus taillés dans le carton ou peints au goudron. Encrés ou enrobés de pellicule plastique, ils passent directement sous l’agrandisseur. On découvre alors des images dématérialisées, lumineuses et colorées. Les bestioles n’y sont plus amas de matières: leurs corps translucides brillent et nous éblouissent.
Vernissage
14 janvier 2005 20:00 - 22:00