De l’ère presque révolue des ciné-parcs ne subsiste que les écrans laissés pour morts sur quelques terrains vagues. Documentant ce legs de l’industrie cinématographique, Steve Leroux dévoile la poétique de ces grandes surfaces blanches ponctuant les territoires périurbains. L’incursion du photographe dans le genre du paysage relève les empreintes de la culture moderne sur notre environnement. Le temps d’un déclenchement, Leroux freine la lente décomposition de ces écrans pour montrer le spectacle du délabrement d’une certaine conception de la société des loisirs.
Vernissage
19 février 2010 17:00 - 21:00