Dans les photographies d’Elsa Stubbé, les paysages sont exempts de présences humaines, et la nature se présente comme une entité vive, souveraine. Malgré des traces ou vestiges de l’existence de l’humain, on constate surtout la tranquillité de son absence. Des schémas scientifiques semblent moins vouloir nous expliquer quelque vérité que nous montrer l’histoire naturelle dans ce qu’elle a de poésie. On ne sait alors plus si on nous fait voir les origines de la Terre ou une projection de son avenir prochain, ou les deux. Se rapprochent ainsi l’ici et le lointain, alors qu’apparaissent dans les images des indices du passage de créatures survivantes ou éteintes, et peut-être de l’Univers tout entier. Si les extraterrestres ont mangé son jardin, ils ont aussi pris bien soin de le laisser renaître.
Vernissage
7 septembre 2018 18:00 - 21:00