Exposition présentée en collaboration avec le Mois Multi

La nuit, dans le désert. Des jets de lumière et de fumée s’élèvent successivement vers le ciel obscur. Sommes-nous témoins d’une guerre, d’un cataclysme naturel, d’un phénomène astral, d’un décollage qui mènera à l’exploration de contrées inconnues ou de la fin du monde ? Le paysage est ensorcelant, mais laisse présager le pire. Entre réalité et science-fiction, Orion Tide nous immerge dans une scène apocalyptique d’une inquiétante et ineffable beauté. Par ses interventions numériques sur des séquences photographiques, Kelly Richardson crée une installation vidéo singulière qui joue sur l’ambiguïté des images. Elle interroge nos perceptions et la crédibilité de ce qui nous est donné à voir, oppose le possible à l’impossible et sonde ainsi le fabuleux pouvoir de l’imagination.

 

Biographie

Reconnue comme l’une des principaux représentants d’une nouvelle génération d’artistes travaillant avec les technologies numériques pour créer des paysages surréels, Kelly Richardson a été largement acclamé en Amérique du Nord, en Asie et en Europe. Ces expositions récentes incluent SMoCA (É-U), CAG Vancouver, VOID Derry (Irlande), Naturhistorisches Museum Wien (Autriche) et une revue majeure à Albright-Knox (É-U). Son œuvre a été sélectionnée pour les biennales de Beijing, de Busan, du Canada, de Gwangju et de Montréal, ainsi que d’importantes expositions d’images animées dont The Cinema Effect: Illusion, Reality and the Moving Image au Hirshhorn Museum and Sculpture Garden (É-U), Videosphere: A New Generation à la galerie d’art Albright-Knox (É-U) et Visions Fugitives au Fresnoy (France). Ses installations vidéo ont été présentées au Festival international du film de Toronto (2012), au Festival du film de Sundance (2011 et 2009) et en 2009 elle a été récompensée en tant qu’artiste vedette des Américains aux Arts National Arts Awards. L’œuvre de Richardson a été ajoutée dans d’importantes collections de musées du Royaume-Uni, des États-Unis et du Canada, tel qu’au Hirshhorn Museum and Sculpture Garden, au SMoCA, à la galerie d’art Albright-Knox, au Musée des beaux-arts du Canada, au Musée d’art contemporain de Montréal, à la Arts Council Collection (Angleterre) et à la Towner Gallery.

Kelly Richardson est née à Burlington, en Ontario, au Canada, en 1972. Après avoir étudié les arts visuels et les beaux-arts, elle obtient son diplôme de premier cycle à l’OCAD (Canada) et sa maîtrise au NSCAD (Canada) ainsi qu’à Newcastle University (Royaume-Uni). Elle vit et travaille en Angleterre depuis 2003.

Vernissage
18 février 2017 17:00 - 21:00