Depuis quelques années, la pratique artistique de Diane Morin intègre sous différentes formes des mécanismes automatisés fabriqués à partir d’objets trouvés. Les séries blanches capturent dans des photogrammes les déplacements fortuits de ces assemblages, l’artiste enregistrant leurs mouvements en chambre noire pour réaliser des « dessins de lumière » sur du papier photographique. Dans cette pratique où la précision de la technologie se confronte à l’irrégularité de la manoeuvre humaine, les déambulations automates prennent une étrange allure anthropomorphique, produisant des images parsemées de traces blanches qui manifestent la présence d’une vie mécanique.
Vernissage
7 mars 2008 20:00 - 22:00