Dans le cadre d’un partenariat avec le Mois de la Photo à Montréal, VU reçoit en résidence l’artiste espagnole Laia Abril. Celle-ci fait partie du programme d’expositions de la biennale, mettant en lumière le thème La condition post-photographique, conçu par le commissaire invité renommé, le Catalan Joan Fontcuberta. Deux discussions publiques avec l’artiste auront lieu : à Québec le 22 septembre, et à Montréal le 24 septembre.
Pendant sa résidence à VU, l’artiste poursuit son travail sur un projet photographique inspiré du premier cas documenté de tueur en série espagnol. Au 19e siècle, en Galice, Manuel Blanco Romasanta a confessé avoir tué ses compagnes et leurs enfants, se disant toutefois non coupable sous le prétexte qu’il souffrait d’une malédiction le transformant en loup. Il y a quelques années, de nouvelles hypothèses ont avancé que Romasanta – surnommé le Loup-Garon d’Allariz – aurait été une femme pseudohermaphrodite, ajoutant un niveau de transformation à son histoire. Appuyée par son expérience de journaliste et d’artiste, Laia Abril souhaite réécrire cette histoire populaire en créant un univers photographique empreint des ambiguités entre féminin et masculin, science et magie, folklore et histoire. L’artiste s’intéresse à la manière dont cette histoire est à la fois réelle et énigmatique, par les éléments de l’ordre du fantastique qui sont venus en marquer l’imaginaire.
Discussions publiques avec Laia Abril
Mardi 22 septembre, 17 h, à Québec :
VU, centre de diffusion et de production de la photographie
550, côte d’Abraham, Québec
Jeudi 24 septembre, 18 h, à Montréal :
Quartier général de la biennale, Parisian Laundry
3550, rue Saint-Antoine Ouest, Montréal
Activités offertes en anglais avec périodes de questions bilingues