Les axes de recherches de John Steck s’orientent autour des concepts de disparition et de mémoire en photographie. À travers certains procédés détournés de la chambre noire, il force ses images à rester sensibles à la lumière, ce qui les rend dépendantes d’une certaine durée, ou à tout le moins du temps que nous consacrons à les regarder. Le spectateur devient donc, par son désir de regarder l’image, l’instigateur de sa dégradation. Au fil de la disparition, l’image est en constante évolution et se teinte de magenta ou de cyan, couleurs propres au médium photographique analogue. Fidèle à sa réflexion sur la disparition, l’artiste ne documente pas ses travaux en chambre noire, qui n’auront existé que dans une durée circonscrite
Dans le contexte de sa résidence, l’artiste s’est penché sur l’intégration de symboles et d’éléments propre à la ville de Québec et à ses environs à son processus de création. De cette façon, John Steck a souligné sa présence dans une ville dont il était étranger et a créé des empreintes de souvenirs qui vont inévitablement disparaître.