Cynthia Dinan-Mitchell sera en résidence annuelle à VU cette année!
Elle développe une pratique ancrée dans l’estampe, la sérigraphie et l’installation, où naturalisme, ornementation et étrangeté poétique se rencontrent pour donner vie à des univers immersifs et oniriques. Sa démarche, à la fois syncrétique et audacieuse, puise dans des styles et techniques issus de différentes époques — baroque, nature morte, clair-obscur, ligne contour — et les conjugue avec la céramique, la sculpture, le surréalisme et la botanique.
En brouillant volontairement les repères temporels et stylistiques, l’artiste crée des anachronismes assumés et provoque des rencontres improbables entre objets hétéroclites. Cette hybridation des influences et des procédés lui permet de concevoir des environnements où le 2D et le 3D se répondent, où l’image décorative se charge d’une dimension symbolique, et où la mémoire collective dialogue avec l’imaginaire et la perception sensorielle.
Assumant pleinement le caractère décoratif de ses œuvres installatives, Dinan-Mitchell renverse la hiérarchie traditionnelle entre arts dits « mineurs » et « nobles ». Elle élabore des mises en scène à la fois familières et déstabilisantes, où se côtoient séduction, humour, liberté et étrangeté.
Biographie
Cynthia Dinan-Mitchell
Cynthia Dinan-Mitchell développe une pratique ancrée dans l’estampe, la sérigraphie et l’installation, où naturalisme, ornementation et étrangeté poétique se rencontrent pour donner vie à des univers immersifs et oniriques. Sa démarche, à la fois syncrétique et audacieuse, puise dans des styles et techniques issus de différentes époques — baroque, nature morte, clair-obscur, ligne contour — et les conjugue avec la céramique, la sculpture, le surréalisme et la botanique.
En brouillant volontairement les repères temporels et stylistiques, l’artiste crée des anachronismes assumés et provoque des rencontres improbables entre objets hétéroclites. Cette hybridation des influences et des procédés lui permet de concevoir des environnements où le 2D et le 3D se répondent, où l’image décorative se charge d’une dimension symbolique, et où la mémoire collective dialogue avec l’imaginaire et la perception sensorielle.
Assumant pleinement le caractère décoratif de ses œuvres installatives, Dinan-Mitchell renverse la hiérarchie traditionnelle entre arts dits « mineurs » et « nobles ». Elle élabore des mises en scène à la fois familières et déstabilisantes, où se côtoient séduction, humour, liberté et étrangeté.