An artwork often happens by accident. Working with the spatialization of the image, Lucie Rocher transposes onto the exhibition an idea of the construction site or the studio, where the artwork is in a state of becoming or of transformation, without need of definition. The photograph is an artwork, but also the residue of another one, or the material for one. Because beyond the frame of the artwork, beyond the limits of the exhibition, the artwork has the possibility of continuing to exist, transforming, until it appears differently somewhere else, in another time, on the periphery of now. The labour of art is thus presented as a form of mise en abyme, where each artwork integrates the ones that preceded it, as well as finds itself somewhere in the ones to come.

This exhibition are part of the Inventing Risk programming, which invites us to reconsider the way we make art and the way we think the image.

Biographie

Née en 1988 près de Paris, Lucie Rocher développe une pratique photographique mettant en scène le processus et les temps de fabrication d’une image. Elle interroge sa matérialité, ses conventions et normes d’exposition dans des installations spatiales à échelles variables. Ses sujets se caractérisent souvent par un état de déséquilibre et d’incomplétude.

Elle a étudié à l’Université Paris 1 – La Sorbonne et à la New York University. Diplômée d’une maitrise en arts en 2011, elle poursuit actuellement ses études au doctorat en études et pratiques des arts à l’UQAM.

Son parcours est ponctué de résidences artistiques (SIM Residency, Reykjavik, 2015 ; Centre Sagamie, Alma, 2016) ainsi que d’expositions individuelles et collectives. Son travail a été présenté au Québec (Occurrence, 2016 ; Z Art Space, 2017) et à l’étranger (White Box, Recession Art, New York, 2012 ; SIM, Reykjavik, 2015). Plusieurs expositions individuelles lui seront prochainement consacrées à Montréal (Maison de la Culture Frontenac, 2017 ; Occurrence, 2019).